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Les équipes du musée travaillent activement à la mise en valeur des collections : restaurations, acquisitions, prêts d’œuvres, accrochage…

Dépôt

EXCEPTIONNEL ! Un tableau de Paul Gauguin à découvrir au musée pour quelques mois.

Paul Gauguin a 26 ans lorsqu’il réalise ce délicat paysage, Clairière II, représentant sans doute une clairière de Saint-Cloud. Il travaille alors en tant que courtier et ne peint qu’occasionnellement. Son admiration pour Camille Corot (1796-1875) et les peintres de l’école de Barbizon transparait dans cette toile : la composition de paysage reste classique mais la vibration de la touche lumineuse et la présence de petits personnages rythment la composition. Cette œuvre fait partie d’une série réalisée à la même époque traitant des paysages de l’Ile de France.

Paul Gauguin
1848, Paris – 1903, Atuona (îles Marquises)
Clairière II
1874, huile sur toile

Ce prêt, d’un collectionneur privé, trouve sa place dans la salle consacrée aux peintres de l’École Barbizon dans l’exposition permanente du musée.

Retour

Le tableau L’abjuration d’Henri IV à la basilique de Saint-Denis le dimanche 25 juillet 1593, attribué à Nicolas Baullery a rejoint le musée après 5 mois passés à quelques kilomètres de Meudon aux Invalides, Musée de l’Armée à l’occasion de la formidable exposition La haine des clans, Guerres de Religion 1559-1610 .

Le musée de l’Armée a décidé de s’emparer de ce contexte historique et politique pour mettre en lumière l’histoire, très chargée, des guerres de Religion, et des clans qui les composent.

Le tableau L’abjuration d’Henri IV à la basilique de Saint-Denis conservé au musée d’art et d’histoire de Meudon a sans doute été réalisé à la demande de la famille de Guise, propriétaire du Château de Meudon entre 1552 et 1654. Il s’agit du seul exemple conservé en peinture de ce fait historique majeur. En renonçant au protestantisme en 1593, Henri IV accède au trône de France, dont il est le légitime héritier, et apaise le pays, meurtri par quarante ans de terribles guerres de religion.

Restauration

Edouard Alexandre Odier, L’Adoration des Mages, XIXe siècle, huile sur toile, 288 x 144 cm.

Campagne de dons pour la restauration de l’Adoration des Mages : « Les étudiants de Sciences Po se mobilisent pour le patrimoine Meudonnais »

Nous sommes deux étudiants de Sciences Po Paris qui participons à la campagne du « Plus Grand Musée de France », menée par la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français. Nous cherchons ainsi à récolter les fonds nécessaires à la restauration d’œuvres du patrimoine culturel local et de les faire connaître du grand public.

Cette année, cette campagne nous a conduit dans la ville de Meudon où nous nous mobilisons, en partenariat avec la mairie, pour le tableau L’Adoration des Mages d’Edouard Alexandre Odier. Œuvre classée au titre des monuments historiques, ce tableau est intimement lié à l’histoire de Meudon puisqu’il a été offert par le peintre à la paroisse Saint-Martin en 1840. Représentant une célèbre scène de la Bible, nous pouvons y observer les Rois mages visitant Jésus et célébrant sa naissance. Si cette scène était un thème de prédilection pour Odier, l’ancien tableau de l’Eglise Saint-Martin en est l’une des plus belles représentations. 

Décroché suite à des travaux, abimé par le temps et aujourd’hui conservé au musée de Meudon, ce chef d’œuvre du XIXème siècle a aujourd’hui besoin de vous ! Une restauration est nécessaire pour lui rendre son éclat ! 

POUR FAIRE UN DON :  https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/meudon-adoration/

(ces dons sont déductibles des impôts, réduction d’impôt sur le revenu de 66% du montant du don)

Retour de l’œuvre de Jean Le Moal (1909-2007)
Sans titre, 1978, huile sur toile

Jean Le Moal appartient à cette génération d’artistes qui quittent l’influence cubiste pour se tourner, après la Seconde guerre mondiale, vers une non-figuration. Ils surent la teinter de sensibilité en y gardant toujours présentes la Nature et l’émotion.
Cette œuvre est contemporaine à l’épanouissement du travail de Jean le Moal dans le domaine du vitrail. A Besançon, Saint-Malo, à Nantes, il met en œuvre d’immenses verrières où resplendissent la couleur et la lumière.

L’œuvre magnifiquement restaurée, qui a quitté les cimaises du musée durant 3 mois, a retrouvé sa place dans la salle dédiée à Jean Le Moal et Juana Muller.

XX

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Prêt d’œuvres

Cette gouache de Sophie Taeuber-Arp : Quatre plans irréguliers et éléments courbes, datée de 1939, est à découvrir à l’occasion de l’exposition « Sophie Taeuber-Arp, plastique, multiple, unique » à voir à la Fondation Arp du 15 avril au 10 décembre 2023.

A l’occasion des quatre-vingt ans de la mort de Sophie Taeuber-Arp (1889-1943), la Fondation Arp rend hommage à cette pionnière de l’Avant-garde, à travers une exposition mettant en lumière l’étendue de son travail dans de multiples champs de la création au sein même de la maison-atelier qu’elle dessina, qui fut pour elle et pour Jean Arp leur foyer de création, cadre d’une foisonnante production.

Le parcours de cette exposition, jalonné de près d’une centaine d’oeuvres et de documents issus de la collection de la Fondation, témoigne de la diversité des formes artistiques développées par l’artiste, pionnière du dadaïsme et de l’art concret : peinture, architecture, arts graphiques, sculpture, arts textiles et appliqués, travail éditorial ainsi que travail en commun avec Jean Arp… Des oeuvres essentielles ont bénéficié de restaurations pour l’occasion, des archives inédites sont présentées pour la première fois, afin d’offrir aux visiteurs une vision complète et originale de Sophie Taeuber-Arp, à la fois dans son talent artistique ainsi que dans l’intimité de la femme qu’elle était.

Acquisition

NOUVELLE ACQUISITION : MARS 2022

Léon Germain PELOUSE (1838 – 1891)
Le Bas-Meudon
Entre 1885 et 1891 – Huile sur toile

Léon Germain PELOUSE
1838, Pierrelaye (Seine-et-Oise) – 1891, Paris
Le Bas-Meudon
Entre 1885 et 1891

Huile sur toile
Dimensions (sans cadre) : 46 x 65 cm

Voyageur et autodidacte, Pelouse fait ses débuts au Salon en 1865 et reçoit une médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1889. Coloriste, ses paysages de région parisienne, de Bretagne et de Normandie prennent les accents naturalistes des années 1860. Parfois adepte des touches pures, il reste malgré tout attaché à la réalité du motif.

Cette toile qui représente le Bas-Meudon a été peinte sur l’Île Seguin, d’où l’on aperçoit la rive gauche de la Seine. Le petit immeuble est l’ancien hôtel du funiculaire et en haut de la colline on aperçoit la masse du grand hôtel de Bellevue construit vers 1885.                                                                                                           

Cette œuvre a été présentée dans l’exposition Évasion, la peinture de paysage sort des réserves du 10 septembre 2022 au 8 janvier 2023.

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Mise à jour le : 18 avril 2024